Auteur
: Hervé MESTRON
Éditeur
: Le Muscadier
ISBN
: 9791096935390
Nombre
de pages :
112
Parution
: nov. 2019
A
partir de 13/14 ans et +++
Le
mot de l'éditeur :
Berlin
1961. David joue de la contrebasse, Tabea du violon. Ils ont tout
pour être heureux, tout pour s’aimer, tout pour croire en un
avenir radieux. Mais leur monde est soudain détruit par un mur qui
s’élève entre eux. Un vrai mur de pierre qui sectionne la ville
en deux. Pour rejoindre celle qu’il aime, David doit trouver un
moyen de franchir cette muraille gardée par des soldats. Alors qu’il
n’y croyait plus, un plan de dessine. Un projet fou, dangereux,
révolutionnaire, mais assez puissant pour enfin passer de l’autre
côté de la frontière…
Mon
avis :
Laissez-moi
vous présenter un court roman, une petite centaine de pages : Je
suis venu te chercher. L'occasion de découvrir un peu plus une
maison d'édition engagée qui propose à ses lecteurs adolescents
de réfléchir autour de sujets de société qui résonnent avec
l'actualité. A l'occasion des 30 ans de la chute du mur de Berlin,
Hervé MESTRON nous ramène côté RDA dans cette période sombre de
l'histoire. Il raconte le quotidien du camarade David Hahn, 14 ans au
moment où le mur a été érigé. Fou amoureux de Tabea depuis
quelques semaines qu'ils se sont rencontrés, il se réveille un
matin avec un obstacle qui semble impossible à surmonter pour
retrouver sa belle, sa jumelle de cœur... Peu importe les dangers,
il n'aura de cesse de chercher un moyen d'aller la chercher.
«Si
tu disparaissais, moi aussi je disparaîtrais».
Un
récit très intéressant par le contexte historique choisi. En si
peu de pages, l'immersion est complète, le lecteur saisit facilement
les changements suite à l'apparition du mur et même, la différence
entre les deux côtés. Régime liberticide, délation, haine des
pays capitalistes... Pour David, c'est l'incompréhension qui domine
et dans ce monde ou certains décident pour les autres, ses
réflexions sont plus que pertinentes. Là où il ne devrait y avoir
que de l’insouciance règne la méfiance... La musique et le skate,
ses deux passions, pourront-elles le sauver? Un roman utile pour ne
pas oublier les libertés chèrement gagnées. Je regrette juste
l'absence de documentation ou de source à la fin du roman. Des
contenus qui auraient pu accompagner le lecteur dans une volonté
d'aller plus loin (le QR code ne renvoie qu'à la fiche du livre...).
Votre
avis m'intéresse...
Edit du 28/01/2020 : L'histoire de ce roman s'inspire du film documentaire This ain't California de Marten PERSIEL (2012)
Merci pour votre chronique. Au début du livre est cité un documentaire de 2012 auquel pourront se référer les lecteurs et lectrices du roman s'ils/elles souhaitent se plonger dans cette époque et dans les compétitions de skate qui ont inspiré l'histoire d'Hervé Mestron. :)
RépondreSupprimerEn effet, j'avais raté l'information... Merci!!! 😉
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