Titre
: Caballero
Auteur
: Lenia MAJOR
Éditeur
: Samir
ISBN
: 9786144431245
Parution
: juillet 2016
A
partir de 13/14 ans
Le
mot de l'éditeur :
Genaro
Reyes a treize ans, il est en 3e. Il était l'intello ; il a
rejoint les cancres, jusqu'à terminer ivre mort à l'hôpital. Ses
parents décident qu'il mérite trois semaines de vacances en Espagne
chez un cousin, Pepito Perrito. Pepito Petit Chien… il aurait dû
se méfier! Genaro n'est pas prêt à côtoyer le pire et le
meilleur, à lutter contre la barbarie et l'injustice. Il ne connaît
pas encore Pirata, Tuxedo, Tonka… Mais surtout, Genaro n'imagine
pas que sa vie sera bouleversée à jamais par Pepito, ses amis et la
fabuleuse Lucy.
Mon
avis :
L'une
des perles rares de l'année 2016!!! Merci à Babelio et aux
éditions Samir :)
Génaro
manque cruellement de confiance en lui. Enfant surdoué, il a sauté
une classe et subit les railleries de ses camarades jusqu'à ce qu'il
décide de passer du rang de 1er de la classe au dernier en
s'installant au fond avec les perturbateurs. Des mauvaises
fréquentations qui, en quelques semaines seulement, l'envoient à l’hôpital pas loin du coma éthylique. Comment remettre son fils sur
le droit chemin? Alors que son père prône la fermeté, sa mère propose une toute autre solution. A une
semaine des vacances scolaires, elle décide de l'envoyer trois
semaines chez son cousin Pepito en Espagne. Soleil et Farniente,
c'est l'idée que se fait Genaro de sa punition, il est loin de
s'imaginer ce qui l'attend...
Moi aussi, j'étais loin d'imaginer le sujet principal du roman et j'avoue
que certaines scènes m'ont vraiment écœuré. A la place de Genaro,
j'aurais sans aucun doute hérité d'un surnom encore moins flatteur
tant les atrocités décrites font froid dans le dos. L'auteure dévoile toute l'ampleur de la bêtise et de la méchanceté
qui conduisent à une barbarie sans nom. Avec pour seules armes,
l'humour, la détermination et une bonté sans borne, "Pepito Perrito", livre un combat de tous les instants pour sauver,
soigner et trouver de bonnes familles à ces galgos parfois mutilés,
souvent maltraités.
Un
roman qui traite brillamment des sujets tels que la construction et l'acceptation de soi à l'adolescence, les relations difficiles parents/ados, la cruauté envers les animaux et l'implication
sans limite des associations dans un combat nettement déséquilibré.
Lenia MAJOR donne vie à des personnages très humains dans ce qu'il y a de pire et de meilleur. Que ce soient
les Galgueros, très imaginatifs pour torturer leurs chiens, ou
Pepito, Lucie et les bénévoles du refuge qui leurs donnent un amour
sans faille.
Malgré
quelques scènes assez difficiles, l'auteure nous régale de douceur avec la belle Lucie, l'humour de Pepito et des pâtisseries alléchantes... Son écriture, très agréable, nous porte
et nous aide a franchir les obstacles. L'évolution de Genaro est
très naturelle et on s'identifie sans peine à ce garçon pour qui
la cause des galgos était complètement inconnue jusqu'alors (comme pour la plupart des lecteurs à mon avis). La
force de Lucie et Pepito nous aide a avancer, comme eux et avec
Genaro, on poursuit l'aventure, le combat, même si ce n'est qu'une
goutte d'eau dans l'océan. L'espoir réside dans l'éveil des
consciences, dans la propagation de l'indignation. Émotions fortes garanties dans ce roman sans fausse note!
Samir, une maison d'éditions que je ne connaissais pas mais vu la qualité de "Caballero", je vais les suivre de près...
Ah oui en effet, ça donne envie!
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