Auteur
: Robert MUCHAMORE
Éditeur
: Casterman
ISBN
: 9782203181199
Nombre
de pages :
550
Parution
: octobre 2019
A
partir de 14 ans et ++
Le
mot de l'éditeur :
Quand
Charlie est accusée à tort d’avoir mis une bombe dans le lycée,
Harry essaie d’aider la fascinante jeune fille, mais sans succès.
Deux ans plus tard, à la sortie de prison de Charlie, la
modification génétique est en plein essor : adieu cancers, bonjour
perfection physique ! Sauf que des terroristes sèment une panique
mondiale en créant Killer T, un virus synthétique dont le taux de
mortalité atteint 90 %. Ils réclament un milliard de dollars pour
diffuser son vaccin. Harry, devenu entre-temps journaliste sur Vegas
Local, retrouve la trace de Charlie dans le journal : elle
travaillerait pour un labo clandestin… Dans un monde où la
manipulation de l’ADN est désormais à la portée de n’importe
qui, Charlie et Harry vont s’aimer, se trahir, se séparer, se
retrouver, se battre dans un seul but : survivre.
Mon
avis :
Après
la série à succès Cherub, Robert MUCHAMORE signe un
one-shot qui m'a beaucoup plu! Entre le roman d'anticipation et le
thriller dystopique, Killer T nous plonge dans le quotidien de jeunes
adultes héritiers d'un monde pas franchement joli joli :
manipulations génétiques abusives, réchauffement climatique,
sur-consommation etc. Un décor qui évolue à travers des coupures
de presses et où se joue l'intrigue qui implique deux jeunes face à
une famille puissante du Nevada.
Après
un début un peu long mais qui s'avère nécessaire, je me suis enfin
laissé emporter par le récit. L'auteur met en place une intrigue
dense et complexe et il faut souligner qu'il le fait plutôt bien
pour un one-shot de 550 pages. Il monte en puissance à chaque
nouvelle partie et ceux qui s'accrocheront ne devraient pas le
regretter! Ce qui me marque une fois le titre terminé, c'est
l'évolution des personnages. Robert MUCHAMORE nous les présente
plutôt jeunes 13/14 ans et développe le récit sur une dizaine
d'années.
Les
ados paumés, parfois lourdingues grandissent sous nos yeux et leurs
défauts s'effacent en même temps qu'ils gagnent en maturité. Les
premières années, Harry, par exemple, est assez obsédé par
l'argent, le journalisme et la gente féminine (attention hormones en
ébullition!). S'il peut paraître courageux, difficile de ne pas
relier sa bravoure à l'une de ses obsessions... Plus tard nous le
retrouvons toujours aussi courageux mais surtout plus adulte. C'est au final
un personnage touchant même si Charlie est très vite plus
attachante. Un duo qui fait le travail et une fin surprenante pour ce thriller dystopique qui fait aussi réfléchir sur un avenir pas si improbable...
Votre avis m'intéresse...
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